Chasselay

Crédit photo : Lionel Elian

TEXTE & MISE EN SCÈNE Éva DOUMBIA
SCÉNOGRAPHIE Aurélie LEMAIGNEN
COSTUMES Laurianne Scimemi
LUMIÈRES Stéphane Babi AUBERT
SON Cédric MOGLIA
VIDÉO Sandrine Reisdorffer
RÉGIE GÉNÉRALE ET PLATEAU Loïc JOUANJAN
MUSIQUE Lionel ELIAN, Lamine SOUMANO
ASSISTANAT À LA MISE EN SCÈNE Sophie ZANONE

AVEC
Simon DECOBERT
Valérie DIOME
Clémentine MÉNARD
Jocelyne MONIER
Olga MOUAK
Anthony POUPARD
Frederico SEMEDO ROCHA
Souleymane SYLLA

PRODUCTION Philippe CHAMAUX Les aventurier.e.s
ADMINISTRATION Sarah MAZURELLE

Production Compagnie La Part du pauvre – Coproduction Théâtre du Nord, CDN Lille Tourcoing Hauts-de-France, Le Volcan – Scène nationale du Havre, Institut Français

résumé

Chasselay, le 12 juin 1940. Le 25 Régiment des Tirailleurs Sénégalais vient d’arriver. Les hommes du lieutenant Marcel Dancourt réquisitionnent le Couvent de Montluzin. Les villageois n’ont jamais vu d’hommes noirs. Certains sont effrayés, d’autres curieux : personne n’est indifférent. Deux jeunes villageois, frères et sœurs, Rosette se lient d’amitié avec le sergent Modou Diarra, originaire du Soudan (actuel Mali). Quelques jours après l’installation du camp, un jeune homme étranger arrive : Harald Abdoulaye Diarra est métis, né pendant l’occupation de la Rhénanie par l’armée allemande des amours d’une allemande et d’un soldat de la coloniale. Sa mère l’a envoyé se cacher après sa vasectomie ordonnée par le pouvoir nazi. Il cherche son père dont il croit qu’il est venu combattre. Mais celui étant décédé, il découvre qu’il est le frère du sergent Diarra. Modou cache à ses supérieurs la germanité de son frère pour éviter qu’il ne soit accusé d’espionnage et exécuté, mais refuse qu’il combatte au côté des français. Fermiers, officiers blancs et tirailleurs constituent une communauté naissante, avec rires, repas frugaux mais partagés. On oublierait presque qu’une bataille est en train de se préparer. Un début d’histoire d’amour commence entre Rosette et Harald, vu d’un mauvais œil par son frère Armand qui décide de la marier rapidement à l’un de leurs voisins. Il y a d’autres personnages, dont Henriette Morin, pharmacienne du village, qui a ouvert un poste de secours ou Clotilde Cauchard, la Mère supérieure du Couvent de Montluzin (Ces deux dernières ayant existé.) Pendant ce temps, les préparatifs pour les combats s’intensifient. Pourtant sans que le 25 RTS ne le sache, le Maréchal Pétain a demandé l’armistice à l’armée allemande. Le jour de l’attaque arrive le 19 juin. C’est une défaite. Les nazis séparent les prisonniers en deux groupes : blancs d’un côté et noirs de l’autre. Ils font marcher les soldats noirs pendant des kilomètres, puis leur ordonnent de se disperser dans les bois. Puis ils les massacrent sous les yeux des villageois. Ceux-ci bravent les ordres de allemands et les enterrent après les avoir identifiés. Lorsque la guerre est finie, Harald part au Soudan porter la nouvelle de la mort de son frère. Il s’installe au village, y fonde une famille. C’est de cette famille que naîtra, trois générations plus tard, celle qui constitue celle du texte, « Le iench ».

Adresse

Théatre des Bains Douches
17 Rue Théodore Chennevière
76500 Elbeuf

Tél : 09 81 24 99 15

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