Presse

A propos de Le Iench

L’écriture rigoureuse d’Eva Doumbia fouille le réel en puisant dans les témoignages récoltés au gré des rencontres et des collaborations, et va chercher dans la langue vernaculaire comme dans la métaphore onirique – bref dans la langue véritable des jeunes avec ou sans « origines » – ce qui pourrait formuler au mieux le fait de ne pas être blanc. »
« Atelier des genres et des identités, Le Iench compose une fresque humaine où la nuance est la première exigence, où le sujet non blanc prend le micro à la première personne, le regard droit et la tête haute. Avec ses personnages, avec ses comédien.ne.s, Eva Doumbia construit un théâtre hospitalier, où l’on entre avec politesse et respect, comme un voisin ou un invité venu de plus loin, et où la famille et les amis, sur scène et dans la salle, s’imposent en premiers alliés contre les violences systémiques et les assignations à une citoyenneté de seconde zone.

Agnès Dopff – Mouvement

Pièce autant que manifeste, Le Iench dessine toutes les violences, tous les traumatismes endurés, des plus banals aux plus tragiques, dont sont victimes les personnes issues de l’immigration. À la diversité des niveaux de récits répond la richesse de l’écriture d’Eva Doumbia, passant de dialogues à la langue prosaïque à d’autres paroles poétiques, voire lyriques. Emmenée avec conviction par la metteuse en scène – dont on pressent les inspirations autobiographiques – et joliment interprétée par la troupe d’acteurs réunie, cette fresque ambitieuse touche au cœur par sa démarche et son énergie.

Caroline Châtelet – www.sceneweb.fr

Dans Le Iench, Éva Doumbia raconte avec justesse et réalisme la vie de cette famille d’exilés, perce l’intimité de celles et ceux qui vivent avec ce sentiment de différence renvoyé par une société qui prône paradoxalement l’intégration. Il y a aussi les humiliations, les provocations et les violences policières que l’autrice a minutieusement étudiées. Avec elle, les mots claquent et résonnent fort. Dans une esthétique cinématographique, les scènes, interprétées par une équipe remarquable de comédiennes et de comédiens, s’enchaînent à grande vitesse. L’histoire emmène dans un grand tourbillon, au rythme du plateau tournant, et ne peut prendre fin qu’avec une issue fatale. Elle laisse sans voix après une traversée d’émotions

Relikto – Maryse Bunel

Dans Le Iench, Eva Doumbia dénonce les violences quotidiennes d’un monde raciste et patriarcal à travers une fiction familiale. Incarnée par une belle équipe d’acteurs, cette pièce-manifeste dit la nécessité d’un théâtre à l’image de la société.

Anaïs Heluin – La Terrasse

A propos de La Traversée

« Loin de se cantonner au fond de cale dont ils sont issus ou auquel ils reviennent régulièrement, les récits mis en scène par Eva Doumbia embrassent le monde. De l’entre-deux qui les fonde, ils posent les bases d’un métissage créatif. »
« Issus d’horizons et de formations divers, les comédiens et musiciens de La Traversée sont les piliers de l’esthétique hybride d’Eva Doumbia. Avec leurs accents variés et leurs corps forgés par la danse, le jeu ou la musique, ils incarnent sur le plateau ce que la metteuse en scène souhaite voir advenir dans la vie. Une société où chacun serait accepté tel qu’il est. Avec sa couleur, sa culture et ses idées. Avec le passé peu glorieux dont il est la trace. Entre jazz nostalgique et rock débridé, les morceaux composés par Lionel Elian et interprétés par les vidéos à teneur documentaire – archives et interviews réalisées par Sarah Bouyain –, qui créent une distance bienvenue par rapport aux récits principaux. »

Anaïs Heluin – LE POINT

A propos d’Afropéennes / Ecrits pour la Parole

Eva Doumbia travaille sur les formes hybrides, au précipité chimique instable, des formes qui mêlent théâtre, chant et musique live selon un dispositif de cabaret où le spectateur est invité à partager le jeu(…) De cette instabilité qui peut donner l’illusion de l’improvisation et de l’inachevé nait une esthétique qui joue du réel comme la caméra de Cassavetes dans Shadows

Sylvie Chalaye – Africultures

« Une distribution épatante – attention talents fous ! – entre légèreté jubilatoire, humour distancié et émotion poignante «Afropéennes » est l’histoire d’un groupe de quatre copines qui, sur fond de double identité pulvérisent les clichés racistes et discours politiquement corrects »

Elle – 17/02/2015

Quel nouveau regard sur la « France noire », quel virage important que le nouveau spectacle d’Eva Doumbia, Afropéennes ! (…)Voilà les femmes des classes moyennes, cultivées, soucieuses de leur réussite, de leur beauté, de leur plaisir, en butte avec le racisme sournois de l’administration et des patrons mais aussi incomprises des hommes de leur entourage. Trop belles, trop rebelles, trop libres ! (…) Un éclairage enfin neuf et vibrant.

Gilles Costaz

A propos de Moi et mon cheveu, cabaret capillaire

« Ce Cabaret capillaire enchante les sens et éveille les consciences. On lui tresserait bien des louanges si l’on ne craignait que l’hommage ne soit un brin tiré par les cheveux ».

Fabienne Arvers

Adresse

Théatre des Bains Douches
17 Rue Théodore Chennevière
76500 Elbeuf

Tél : 09 81 24 99 15

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